Disgression (parmi d'autres)
J'ai découvert lors de mes pérégrinations web (2.0, cela va sans dire. Non je déconne) ce site inutile et donc absolument indispensable, qui permet de se prendre pour un DJ new-yorkais en 1984... Stupide et chronophage, non ?
Lors de ce long surf, j'ai découvert le passionnant article de la toujours pointue Sophie Chambon sur Citizen Jazz, retraçant en une chronique bien troussée les relations -amoureuses- entre jazz et cinéma. Beaucoup de référence, mais j'ai regretté qu'elle n'aborde pas la complicité entre le réalisateur belge Lucas Belvaux et le contrebassiste Ricardo Del Fra, notamment sur la BOF de la trilogie Un couple Epatant/Cavale/Après la vie
ou sur le récent film pour La TV sur l'affaire ELF (les Prédateurs). Voilà un bel exemple de travail articulé, l'ambiance feutrée et profonde du musicien inspirant clairement la noirceur du réalisateur.