Daniel Darc/Free Jazz
Pas évident, comme titre...
J'ai acheté les Inrocks. Oui, un moment d'égarement, l'envie de prendre un bouillon d'endive, un ennui soudain, une dépression rapide, que sais-je ?
Rassurez ma famille, ça va, je n'ai pas acheté de disque mancunien d'adolescent dépressif présenté comme les nouveaux Clash qui auraient fait une orgie avec les Kinks et ce n'est pas pour autant que je vais me mettre à aimer les films français de jeunes imbus qui filment des histoires de couple tristes dans leur loft à 5 briques dans l'est parisien.
Mais il y avait Daniel Darc en couverture, et je voulais savoir ce qu'il devenait, le garçon. non que je l'aime, mais il représente pour moi une époque de bascule, l'époque où le punk et ce qui suit s'est mis à déconner, et où d'autres étaient partis vers des rivages plus intéressants.
Daniel Darc m'a laissé pantois sur une phrase, que je n'attendais pas de lui :
"j'ai acheté un disque de Coltrane. Il a été tellement loin et dans tous les sens qu'après lui il n'y a plus rien à révolutionner. Le free jazz,est un point de non retour. Avec le rock (...) tu reviens toujours à trois accords, c'est vite fait et tu emmerdes le monde. En plus le free-jazz est une musique qui incite à faire la révolution."
Ben voilà, j'aurai pas dit mieux...