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Sun Ship
Franpi, photographe et chroniqueur musical de Rouen, aime la photo, les concerts, les photos de concerts, la bière, les photos de bière, le Nord, les photos du nord, Frank Zappa et les photos de Frank Zappa, ah, non, il est mort.
Prescripteur tyrannique et de mauvaise foi, chroniqueur musical des confins.
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16 juin 2008

Herbaliser- Same as it never was

Sur la carte du tendre des musiques que l'on aime, il existe parfois quelques autoroutes souterraines, quelques underground méconnus qui relient ça et là des ilots éloignés : Soul, Jazz, Funk, Mod, Psyché-Funk, Afro-Beat, tant d'étiquettes délaissées ou vidées de leur sens par un marché de plus en plus ignorant et sans remord.
La musique sincère est un village gaulois que ce blog essaye de mettre en lumière. Je n'ai pas l'habitude de manier la dithyrambe si le disque ne le mérite pas et dans la mesure du possible si c'est franchement de la daube j'essaye de ne pas en parler. Mais dans cette volonté de mise en lumière, il existe des groupe-phare. De ceux qui illumine le reste, peut être moins accessible. Et l'air de rien, Herbaliser a son douzième album nous pond -pour l'instant- l'un des disques de l'année 2008.
Herbaliser....
Pour ceux qui ont eu la chance d'y assister, Herbaliser fut l'attraction du Rock Dans Tous ses Etats en 2002. Petite formation venu de l'electro et du Hip-Hop, groupe d'atmosphère placé à tort par quelques cuistres dans cet indéfinissable salmigondis du trip-hop, Herbaliser avait défoncé tout sur son passage en formation funk d'une dizaine de pièces, réhabilitant ainsi le live dans la folie electro alors à son plus fort.
On n'est jamais au bout de nos peines avec ces anglais, et l'album "Same as it never was" en est l'exemple le plus flagrant aussi old school qu'il est possible d'être moderne, l'album surfe sur tous les courants que j'ai déjà cités, validant ainsi le titre de l'album : une telle luxuriance, un tel bonheur du crossover est de l'ordre du rêve... Et est pareil à ce qui n'a jamais été !
Il est de ces albums rares qui me brulent les doigts et c'est bon signe : faisant fi des étiquettes, on ne sait où les ranger...
Utilisant avec bonheur la voix soul de Jessica Darling, sorte de survivance de Marlena Shaw, passant d'un hip-hop assassin à des stances de basses faramineux digne des musiques de blaxploitation, le disque est d'une très haute tenue, ne permettant pas de déparer un morceau par rapport à un autre.
Tout simplement formidable.
Et une photo qui n'a absolument rien à voir...

01_Hugo_1

Commentaires
F
Voilà qui est encourageant et fait plaisir, cher Nolive...
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N
Et on aime bien les CDs que tu aimes !!
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P
On aime bien tes "photos qui n'ont rien à voir".<br /> :-)
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