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Sun Ship
Franpi, photographe et chroniqueur musical de Rouen, aime la photo, les concerts, les photos de concerts, la bière, les photos de bière, le Nord, les photos du nord, Frank Zappa et les photos de Frank Zappa, ah, non, il est mort.
Prescripteur tyrannique et de mauvaise foi, chroniqueur musical des confins.
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11 février 2011

Contrabande & Lars Skinnebach sur Citizen Jazz

Deux disques reçus aux fins de les chroniquer sur Citizen Jazz, et comme cela arrive assez couramment, deux disques avec des musiciens venant d'un pays européen dont la production discographique n'est pas forcément des plus renommées concernant le jazz... Et ce fut dans la période récente le Danemark.
Le premier n'est pas danois, quand bien même il y aurait des musiciens danois dans le groupe, puisque Contrabande préfère le soleil de Montpellier que la brume de Bergen.La nouvelle sortie de Rude Awakening, un label que nous aimons tout particulièrement par ici, est une formation de plus pour le remarquable clarinettiste Aurélien Besnard : "Après avoir donné dans la force brute avec son quartet Twits et rencontré les américains d’Empty Cage, le clarinettiste Aurélien Besnard poursuit son travail d’érosion électrique de la masse orchestrale. Son jeu sobre, empreint de la poésie de l’instant, reste d’une redoutable efficacité pour illuminer les déchirures de métal". La suite sur Citizen Jazz...
Le second est danois, ou plutôt germano-danois mais utilise cette langue pour véhiculer les poésie de l'écrivain et saxophoniste danois Lars Skinnebach. Ce dernier, accompagné des deux voix sucrées des jeunes filles de Little Red Suitcase déclame un slam danois qui pourrait nous dérouter... Mais "Enhver betydning er også en mislyd"n'est pas qu'un titre abscon. C'est également une forme de slam empourpré... "Certes, cette langue heurtée déroute en nos contrées, mais sans saisir le sens on se laisse porter par la rocaille danoise. L’univers enfantin de Little Red Suitcase est mis à mal, traversé par une ambivalence dissonante qui met en valeur le talent de Borchert au piano préparé ; c’est même l’excellente surprise de cet album, qui se clôt sur un solo inspiré. " La suite sur Citizen Jazz...

Et une photo qui n'a strictement rien à voir...

38_Garance

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