Franpi, photographe et chroniqueur musical de Rouen, aime la photo, les concerts, les photos de concerts, la bière, les photos de bière, le Nord, les photos du nord, Frank Zappa et les photos de Frank Zappa, ah, non, il est mort. Prescripteur tyrannique et de mauvaise foi, chroniqueur musical des confins.
On peut, en quelques mots, retrouver toute la personnalité du trompettiste Aymeric Avice dans ce très beau Pomme de Terre que l'excellent label Jazzdor Series nous propose. La discrétion d'abord, et le caractère affable. Des clés sont exposés par le musicien dans une interview qu'il m'avait donné pour Citizen Jazz, elles apparaissent ici clairement dans le maelström d'une musique farouche, puissante, qui rappelle les expérience de Jean-Louis, un premier trio du COAX Collectif qui reste une référence pour les power trio libres et... [Lire la suite]
Il faut se pincer pour se rendre compte que Calques, le premier album de Novembre date de 2016. Sept années de réflexions pendant lesquelles ce petit monde a bien grandi, et le groupe a beaucoup évolué : la raison en est d'abord le remplacement de la batterie, Elie Duris ayant cédé sa place à Sylvain Darrifourcq, ce qui se perçoit sensiblement jusque dans la construction des morceaux, toujours conçu par le clavièriste Romain Clerc-Renaud et le multianchiste Antonin Tri-Hoang.Dans l'improprement nommé "Miniatures", puisqu'il s'agit du... [Lire la suite]
Il faut s'en tenir à un axiome : il n'y a pas de mauvaises chansons si elles peuvent être travaillées, triturées, ralenties par un orfèvre du jazz et un chanteur à l'encan.Prenez ainsi Alban Darche et une chanson de Radiohead, on peut se dire que partant, le challenge est d'ampleur. Radiohead, c'est pédant et insupportable, mais Alban arrive à mettre "Fake Plastic Trees" à sa main avec Loïs Le Van à la voix et une troisième lame, la harpiste Emilie Chevillard. Il suffit d'un souffle à l'unisson du chanteur et quelques cordes parsemées... [Lire la suite]
Il faut aller parfois vers la simplicité. Le dénuement, cette sorte de douceur que procure l'échange entre deux musiciens loin du tumulte, seuls avec leurs instruments. Deux musiciens de nuit, deux musiciens qu'on aime parce que justement, ils ont fait de la simplicité une quintessence. Entre Jean-Marc Larché et Yves Rousseau, il y a une complicité ancienne, immédiate, évidente. Le contrebassiste accueille le saxophoniste depuis des années dans son quartet, ils ont notamment enregistré Akasha et surtout Poètes vos Papiers... [Lire la suite]