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Sun Ship
Franpi, photographe et chroniqueur musical de Rouen, aime la photo, les concerts, les photos de concerts, la bière, les photos de bière, le Nord, les photos du nord, Frank Zappa et les photos de Frank Zappa, ah, non, il est mort.
Prescripteur tyrannique et de mauvaise foi, chroniqueur musical des confins.
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20 janvier 2008

Trotignon/Romano/Vignolo

Vendredi, j'étais au Trianon Transatlantique de Sotteville pour écouter le trio du batteur Aldo Romano, accompagné du pianiste Baptiste Trotignon et du contrebassiste Remi Vignolo.
Trois très bon solistes et un grand mélodiste, le batteur italien est une des "stars" du jazz européen, un nom connu du grand public. Trotignon, excellent pianiste, qu'on a vu avec Temime ou Claudia Solal et Vignolo qu'on a vu avec Cecarelli notamment.
J'avais acheté il y a plusieurs mis "Flower Power", l'album de reprises du trio consacré à la variété française et internationale des années 70, sans être, avouons le, franchement emballé. Peut être n'avais-je pas saisi le deuxième degré frappant de ces compères, évident dans le concert. Reprendre du Murray Head -Murray Head !- en jazz, c'est déjà une gageure, mais le faire bien c'est autre chose... Sur scène le trio est complice, et l'équilibre trouvé entre ces "standards" et des morceaux jazz plus classiques était très juste et pour tout dire plus qu'agréable.
Trotignon est un pianiste incisif, extrêmement rythmique, Vignolo, plutôt effacé d'un premier abord est comme de l'eau sur le feu, et place des furieuses phrases musicales en tapinois, et soutient surtout l'équilibre de l'édifice.
Romano est... Romano : exubérant, tirant un peu la couverture à lui, facétieux et moussant comme une fontaine à qui on aurait administré ses 5 kilos annuel de lessive et qui ne saurait plus s'arrêter. Il est bon Romano ; excellent même, impressionnant souvent, mais il ne laisse pas trop de place aux autres.
La preuve en est : la sonorisation du concert, troublante, laissant peu de places aux deux autres solistes : un gain incroyable, excessif sur la batterie qui a gâché à pas mal de spectateurs la partie piano, puisqu'on entendait celui-ci en réverb dans la caisse claire, donnant une impression de saturation métallique...
J'étais également placé très loin de la scène, les photos sont ce qu'elles sont, on fera mieux la prochaine fois...

01_Romano_1

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