Franpi, photographe et chroniqueur musical de Rouen, aime la photo, les concerts, les photos de concerts, la bière, les photos de bière, le Nord, les photos du nord, Frank Zappa et les photos de Frank Zappa, ah, non, il est mort. Prescripteur tyrannique et de mauvaise foi, chroniqueur musical des confins.
Nicolas Stephan est un musicien qui se pose toujours la question du fond avant celle de la forme ; c’est vrai depuis Unklar, un projet qu’il a mené conjointement à une réflexion globale sur la solitude et l’éparpillement du temps dans De la violence dans les détails, un livre accompagné d’une bande son. Mais il arrive en musique que la question de forme soit aussi celle du fond : ainsi est né Null, projet des plus personnel du saxophoniste du Surnatural Orchestra. Une œuvre soliste mais pas tout seul, format de plus en plus... [Lire la suite]
Il faut s'en tenir à un axiome : il n'y a pas de mauvaises chansons si elles peuvent être travaillées, triturées, ralenties par un orfèvre du jazz et un chanteur à l'encan.Prenez ainsi Alban Darche et une chanson de Radiohead, on peut se dire que partant, le challenge est d'ampleur. Radiohead, c'est pédant et insupportable, mais Alban arrive à mettre "Fake Plastic Trees" à sa main avec Loïs Le Van à la voix et une troisième lame, la harpiste Emilie Chevillard. Il suffit d'un souffle à l'unisson du chanteur et quelques cordes parsemées... [Lire la suite]
Il s’agit de faire avant toute chose une confidence : avant de prendre en main le nouvel album de Papanosh, je n’avais jamais lu de Jim Harrison. C’est idiot et totalement surprenant de la part d’un amoureux de la « Littérature Américaine des Grands Espaces »™ comme moi, mais c’est ainsi. Entre la poire et la soif, j’ai donc décidé, entre deux écoutes de A Very Big Lunch de me pencher sur l’œuvre du rustre barbu avant d’écrire ces lignes, ce nouveau disque écrit par le claviériste Sébastien Palis étant entièrement dédié... [Lire la suite]
Il faut aller parfois vers la simplicité. Le dénuement, cette sorte de douceur que procure l'échange entre deux musiciens loin du tumulte, seuls avec leurs instruments. Deux musiciens de nuit, deux musiciens qu'on aime parce que justement, ils ont fait de la simplicité une quintessence. Entre Jean-Marc Larché et Yves Rousseau, il y a une complicité ancienne, immédiate, évidente. Le contrebassiste accueille le saxophoniste depuis des années dans son quartet, ils ont notamment enregistré Akasha et surtout Poètes vos Papiers... [Lire la suite]