Le Cuivre Mary
Triste lundi, il y a des prophètes de salle de bain qui auraient du éviter de se lancer dans la variété, parce que les visiteurs de bateaux, aujourd'hui, ils ont tâté du vrai temps rouennais légendaire, avec le soleil moite qui réchauffe à peine l'ondée soudaine.
C'est fou ce qui déambule entre les rives, et ce dès 8h00 le matin, et ce qui bouscule son monde de peur sans doute que les mats s'envolent. Sur la place des emmurées, Orphéon Piston s'amuse a mettre de l'ambiance dans les quartiers de l'arrière-cour, sous le petit parking parce qu'il pleut, et parce que -les gros malins- ça fait une furieuse caisse de résonance qui amadoue tout le quartier. Les gens pressés ralentissent le pas, les gamins s'écarquillent devant le soubassophone et Amar, le vieil Amar, le premier gars a qui j'ai adressé la parole à Rouen passe avec amusement en profitant de sa retraite.
C'est plutôt ça le Rouen que j'aime, de celui qui sort les cuivres plutôt que les bateaux...