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Sun Ship
Franpi, photographe et chroniqueur musical de Rouen, aime la photo, les concerts, les photos de concerts, la bière, les photos de bière, le Nord, les photos du nord, Frank Zappa et les photos de Frank Zappa, ah, non, il est mort.
Prescripteur tyrannique et de mauvaise foi, chroniqueur musical des confins.
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2 septembre 2008

Septik Médéric Collignon

Il ne faut pas croire, les vacances ont été -aussi- studieuses, même si je n'ai pas trouvé de disques nouveaux à me mettre sous la dent (mais ça va venir vite...) j'ai assisté en Vendée, à Longeville sur mer au Festval "Vague de Jazz" duquel j'avais déjà fait mention l'année dernière.
Cornaqué par une équipe de passionnés militants de la cause jazzistique, entre autre, ce petit festival bénéficie du parrainage du grand trompettiste Médéric Collignon, le plateau est toujours un vrai bonheur, mélange de pointures et de prometteurs, mais toujours avec la même volonté d'inviter des têtes chercheuses, des travailleurs de son et des artistes ouverts et proches du public.
J'ai eu la chance de voir deux concerts, Jeanne Added et Vincent Courtois d'une part et Le Septik de Collignon d'autre part, dont nous parlerons ce soir, véritable machine de guerre d'un groove punkifié, transcendé et explosif, livrant un hommage au benzène au "Il était une fois la Révolution" de Moriconne, à la fois remarquablement puissant et pétri de finesse. La musique de Collignon a toujours été cinématique, à la fois quand il s'approchait de l'électro ou même lorsqu'il part en performance scenique. Le choix de Moriconne est à ce titre remarquablement fin.
A Marciac, cette année, Septik se produisait le même soir que le No Smoking Orchestra de Kusturica... Pas forcément le même univers, mais la même rage de la musique, qui sourd de la bouche et des veines comme un liquide en fusion.
On le connait Collignon : imprévisible, détonateur et virtuose, menant de main de maitre un groupe où s'illustre Thomas de Pourquery (Rigolus, Megaoctet...) ou Maxime Delpierre, l'un des grands guitariste français. Le résultat est à l'encan : une heure et demi d'une musique radicale, urbaine, virulente et parfois grand-guignolesque. Le touriste de passage, non prévenu, est peut être un peu resté collé à son siège...
Mais c'était pour son bien.

04_M_do

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