Médaille
Nous étions plusieurs mardi à nous rendre à Paris pour soutenir notre ami Raphaël Quenehen qui passait son prix de jazz au CNSM, prix qu'il a obtenu, mais ça n'étais pas une surprise pour moi ni pour beaucoup d'autres, avec les honneurs dus à son rang.
Ce que j'ai vu, avant tout, ce sont douze musiciens sur qui soufflaient la décontraction d'une création débridée, malgré l'enjeu... Et un bouquet de musique cultivée, voir laissée porter au vent pour y gagner en liberté, ce qui exerce toujours chez moi une cristallisation immédiate.
Tout à la fois dans le choix des musiciens (à la fois de Loreleï et de Sanguisorba) qui se regroupent en scénario, en lieux, en visages, il y avait une dynamique qu'il ne faut pas lâcher. Dodecatet de circonstance, les musiciens réunis pour ce prix de jazz font une musique tellement fluide, malgré les courtes répétitions, qu'il faut le faire fructifier...
En tout cas, ce fut une bien belle médaille d'or !