Habanera
Je n'en parle jamais car c'est un peu raconter sa vie et que je ne parle finalement que des concerts ou je prends des photos, mais je vais régulièrement à l'Opéra de Rouen, ou j'ai renoué, oui on pourrait dire renouer tant je n'en ai pas écouté pendant des années avec la musique "classique" et "contemporaine", bien qu'il m'est parfois difficile de ne pas remettre tout cela en perspective dans certaines musiques que je défend. Mais bien sur, difficile, voire absolument impossible de faire des photos... Je ne suis même pas sur que ça présente un intérêt !
Amusant ce blog. J'ai commencé un soir de juillet parce que je pigeais dans un webzine de rock et chanson française (où je ne me retrouvais guère, c'était pour rendre service et pour le plaisir des photos) et que je faisais menus festivals, et de fil en aiguille, de jazz en musique contemporaine, de Citizen Jazz en énervement culturels, je me retrouve à parler de " musique savante" (comme on dit), même s'il ne faut pas attendre de moi la même verve que pour le jazz !
Mais là n'est pas la question. Depuis quelques jours, dans le cadre d'Automne en Normandie, Philippe Glass est à l'honneur dans l'illustre Opéra de Rouen. Hier soir, il était possible de découvrir "Dans la colonie pénitentiaire" son opéra tirée de la nouvelle de Kafka, petit bijou de minimalisme, véritable "opéra de chambre", enthousiasmant.... Et ce soir, c'est un programme étonnant "Satie-Glass" avec le quatuor de saxophones Habanera, remarquables interprètes de Glass...
Habanera, je les ai rencontré dans leur jeu avec Laurent Dehors pour Concerto Grosso. Leur virtuosité et leur implication m'avait bluffé. Mais du coup, je peux en parler : j'ai des photos, et notamment de l'altiste Christian Wirth, que j'aime particulièrement pour son travail avec l'intercontemporain sur les sequenzas de Luciano Berio...