Copeaux sur Citizen Jazz
Le disque de Quinte & Sens est étonnant à plus d'un titre, d'abord parce que dans une relative discrétion, il est certainement l'un des plus réjouissant de ce début d'année, et également parce qu'il représente un vrai projet d'envergure, mélangeant support et musique, permettant d'aller au delà de la simple question de la musique pour interroger également le support. Mais de cela, nous parlerons plus tard dans la semaine !
Il faut soutenir Copeaux, pas seulement pour les 350 g de métal, mais également pour la musique de Quinte & Sens, qui est si belle...
"Car Copeaux
n’est pas seulement une œuvre tellurique où chacun des musiciens semble
chercher le point de fusion quelque part entre le groove d’un funk
transfiguré et fiévreux, les arômes de klezmer fantasmé ou l’influence
caustique des virulences zappaiennes (...) . C’est aussi un
objet métallique de 350 grammes qui en dit long sur le vœu de Whipple :
ne pas détacher sa musique d’un projet plus global qui (...) travaille le son comme une
matière, avec le soin et l’attachement de l’ouvrier fier de son outil,
de son ouvrage et de sa condition." La suite sur Citizen Jazz...
Et une photo qui n'a strictement rien à voir...