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Sun Ship
Franpi, photographe et chroniqueur musical de Rouen, aime la photo, les concerts, les photos de concerts, la bière, les photos de bière, le Nord, les photos du nord, Frank Zappa et les photos de Frank Zappa, ah, non, il est mort.
Prescripteur tyrannique et de mauvaise foi, chroniqueur musical des confins.
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2 juin 2011

Lionel Malric & Amarco sur citizen Jazz

J'essaye de combler mon retard d'information sur les articles que j'écris pour Citizen Jazz en vous signalant deux papiers sortis récemment, deux disques qui font appel à une musique radicale et pleine de poésie par des musiciens improvisateurs en verve.
Le premier article date quelque peu, mais il convient de parler de cet album qui présente un pianiste qui se sert de son instrument comme un gigantesque terrain de création et d'investigation. Lionel Malric se souvient avec acuité des 227 cordes de son piano et les investit à plein. Ce genre de travail, tout autant visuel que musical est plein de poésie sur disque.
"Lionel Malric invente de nouvelles sonorités, de nouvelles manières d’altérer le système complexe de son piano. (...) il utilise aussi bien le maillet de vibraphone que le verre à pied ; quoi qu’il en soit, on aura peine à définir vraiment cet environnement sonore, qui oscille entre abstraction minimaliste (« Un cercueil pour une harpe ») et groove cabossé (« Au milieu de l’intérieur ») ." La suite sur Citizen Jazz...
Le second est un chef d'oeuvre qui réunit deux musiciens que nous aimons particulièrement ici, le violoncelliste Vincent Courtois et le contrebassiste Claude Tchamitchian. S'y ajoute Guillaume Roy, altiste que l'on avait pu découvrir dans le Gesualdo de Chevallier. Amarco est étrange, plein de rêves chambristes et de timbres inédits, plein de cette force que seule peut être la musique improvisée sait conquérir...
"C’est sans autre artifice que le grain des cordes et le crin de l’archet qui frotte, gratte ou même pince, que cet Amarco trouve le point où la justesse de l’union libre entre les trois solistes va du claquement boisé et charnel jusqu’au plus profond de l’abysse. L’ambiance chambriste est résolument tournée vers les basses, par son essence même." La suite sur Citizen Jazz...

Et une photo qui n'a strictement rien à voir...

50-Garance

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