Orchestre National de Jazz
La récente sortie de l'album Europa Paris de l'Orchestre National de Jazz version Olivier Benoit est désormais sorti depuis le début de ce mois, et il ne cesse de tourner sur ma platine. Et ce n'est pas la seule.
Le souvenir encore tenace de la nomination du guitariste à la tête de l'institution était un choix d'une rare intelligence et clairvoyance. On attendait ce premier témoignage avec impatience.
On est parfois déçu par ce que l'on attend trop. Parfois on est soufflé.
C'est ici le second cas. Pour en savoir plus, vous pouvez lire la chronique que j'ai eu le plaisir d'écrire de Citizen Jazz. Et de l'écouter bien sur. On y trouvera des dispositifs de tension et des tropisme qu'on retrouve du côté de Ducret, de Radiation 10, et de bon nombre de ces formations qui font le son de ces dernières années.
Mieux. Europa Paris ressemble à du Olivier Benoit. Et on l'aime vraiment, ce musicien.
On se souvient des polémiques de l'année passée, mais n'y revenons pas; Les batailles de l'ONJ sont comme les guerres de Crimée. Certains y vont la fleur au fusil en se disant que ce coup ci c'est la der et y retournent quatre ans après. Le propre des luttes picrocholines, c'est de ne se voir qu'au microscope.
Prenons un peu de hauteur : et si on mélangeait dans un grand boggle compilatoire 28 ans d'ONJ pour regarder ce que ça donne ? Sans surprise, ça raconte l'histoire du jazz hexagonal et plus globalement européen. Et un concentré de souvenirs transformé en playlist Spotify...
Et une photo qui n'ont strictement rien à voir...