Blue Note (Pour en finir avec...)
C'est avec un œil mi amusé, mi attristé que je découvre une info sur les récentes sorties de Blue Note. Blue Note sort une "compile" de morceaux de grands noms du label (Lou Donaldson, Jack Mc Duff, David Axelrod...) qui ont été les plus samplés.
Ohlala, la surprise ! Alors là, c'est carrément délire, c'est carrément génial, comment n'y ont ils pas pensé avant ? (sourire gêné)
Alors, c'est bien, les gars, mais ces compiles là, vous les aviez déjà fait il y a 15 ans, et avec les mêmes. Ça s'appelait les breakbeats, et c'était sympa.
Il y a 15 ans. A l'époque, US3 essayait de rattraper le retard pris par le label sur Gilles Peterson et ses amis... Le début de la fin ?
Blue Note sort ce genre de compile, car le Blue Note d'aujourd'hui au mieux ronronne, sort le même disque de jazz poussif pour retraité en chausson et au pire produit des trucs qui sont des dévaluations objectives du label, pour donner une couleur jazzy à des choses sans saveur, des rappeurs fatigants, des bombinettes bêlantes ou même de la pop intello lénifiante.
Blue Note fait briller ses compiles pour ne pas s'avouer qu'aujourd'hui, elle ne sortirai plus de disques de Donald Byrd, ou de Marlena Shaw.
Parce que la Woman of the Ghetto, C'est sur que c'est pas Norah Jones.
Bon, ça c'est fait.