Kabuki et virée à la pénombre
Journée allégée au programme aujourd'hui, oarce qu'on a mal au pied et qu'on nous annonce une pluie qui n'arrivera finalement que vers 21h.
retour à Ginza pour aller assister au premier acte d'un spectacle de Kabuki, le théâtre populaire traditionnel dans le Kabukiza, le plus illustre des théâtre Kabuki du pays. Un seul acte, car le billet le permet, et que ce n'est que pour le plaisir de la découverte, la barrière de la langue empêchant la compréhension. Ca me rappelle un peu dans la forme et l'esprit les premiers films d'Akira Kurosawa en Noir & Blanc. Même épure, même sentiment de sentence à chaque phrase, mêmes histoires de Samouraï et de ronin... Et sentiment de frustration de ne rien entendre à la langue, sentiment qui monte à mesure que le voyage avance. Et pas seulement parce que j'adore Kurosawa, mais aussi parce que n'être qu'anglophone quand on veut aller plus loin que Shibuya et les sushis du 109, c'est quelque peu handicapant.
Au sortir du Kabuki, nous retournons à la Lion Tavern, manger un curry comme on n'en trouve qu'au Japon et boire une porter d'Ebisu, qui fait sans conteste une erreur en ne commercialisant en grande surface que la lager et sa version au malt.
Ginza, d'un bout à l'autre, du Kabuki au magasin de jouet Kawaï, est une enclise de l'histoire moderne du Japon en moins de 500 mètres. On passe du temps dans le toy park à fêter les 20 ans de Totoro, les 30 ans de Doraemon et à penser aux enfants de notre entourage ! parmi les jouets, un jeu de société pour apprendre à se servir des baguettes, on va essayer d'acculturer nos petits camarades...
L'après-midi, le temps va au gris. Sous prétexte d'une visite d'un soi-disant passionnant "musée de parasitologie" bien entendu trouvé par Aurélie, et aussi inutile que gratuit fort heureusement, nous nous promenons dans le quartier peu touristique de Meguro, non sans avoir pris sans nous tromper notre premier bus urbain.
Des chouettes petites échoppes, un temple de quartier et une rivière plus loin, nous sautons de nouveau dans la Yamanote pour rejoindre Hamamasutcho afin de continuer notre shopping dans le Pokemon center. L'âme vagabonde, nous continuons jusqu'à Zojo-ji, très beau temple gratuit à deux pas de la Tokyo Tower.
Comme nous ne sommes pas trop loin de notre hôtel, nous le rejoignons à pied en passant sous les voies ferroviaires en profitant des lumières de la ville...
Le soir, nous nous régalons d'un excellent Tepan-Yaki, très différents des "trucs" que l'on nous sert dans les restaus de sushis en Europe. Excellent, notamment cette brochette Asperge/poitrine de porc vraiment terrible. Le genre de mets qui verrait se pâmer la nana qui présente les innombrables émissions de bouffe qui pullulent à la télé et qui font notre bonheur question mauvais esprit.