Mall
Samedi tranquille à écouter des disques, à bouquiner et à retoucher des photos, avant d'aller manger coréen. Si je n'avais pas eu la mauvaise idée d'aller me perdre -mais suis-je stupide !- dans le nouveau centre commercial de ma ville, la journée aurai été parfaite... D'autant plus que Malaby, Jörgensmann et Braxton auront accompagné le temps.
C'est inouï ce que ce genre de lieu est déprimant ; des magasins dont je peine à comprendre l'intérêt, des bars où j'ai l'impression qu'il faut être dépressif chronique pour ne pas avoir l'impression d'être cantonné au zoo, un Virgin famélique, un magasin de Bédé tristoune... Galère aseptisée qui se veut un mall provincial "où il fait bon vivre", alors même que les couleurs primaires vaguement pastelles me pousseraient plutôt à la fuite en courant ou, dans un cas extrème où l'on m'obligerai à déguster un smoothie avec des zélateurs de Babyface, au suicide collectif.
Mais ce qui m'amuse surtout dans ce genre de lieu, ce sont les panneaux didactiques qui replacent le lieu dans l'histoire de la ville. Ici, avant c'était telle usine, tel équipement sportif, etc.
Comme si cela servait de caution. Pour s'excuser d'avance...
Et une photo qui n'a strictement rien à voir...