Y'aura-t-il ?
Ce matin, réveillé tôt par des pensées volatiles, j'avais la certitude du paysage dehors, sans avoir besoin de passer la tête au velux. Les premières nuées de transports en commun ne se faisant pas entendre au service de 5h30, ajouté un silence appesanti qui ne filtrait aucun hululement de fêtard laissait présager un manteau sur Rouen. J'imaginais déjà la ville désorganisée par trois centimètres de neige et les passants maugréant contre les agents plutôt que contre les infrastructures et réclamant du matériel chauffant pour les trois jours par an où cela arrive tout en réclamant des baisses d'impôt. C'est toujours à ce moment là que je me chantonne un air par devers moi, ce qui m'évite un agacement matinal...
En me levant, une lumière jaune et chêtive diffusait dans l'appartement une impression cotoneuse. Il y aura donc de la neige à noël... Même qu'un jour, faudra que je pense à m'intéresser au concept de sapin.