Deux chroniques de disques attachants ont été publié depuis le début du mois de septembre sur Citizen Jazz, dans des registres totalement différents. Tout d'abord, la découverte d'un pianiste suisse dont les albums ne parvenait pas jusqu'à nous, Christof Stiefel, qui travaille depuis des années sur le concept de l'isorythmie en l'intégrant dans un jazz moderne assez conventionnel avec beaucoup de réussite. "Stiefel (...) poursuit depuis des années cette idée directrice de l’isorythmie dans ses compositions ou ses arrangements ; imprégnés d’une atmosphère particulière et d’une illusion troublante ceux-ci créent une spirale étourdissante où les lignes mélodiques se superposent, uniquement reliées par un élément rythmique appuyé." La suite sur Citizen Jazz...
Le second disque est plus pop, et propose un groupe réunissant des musiciens de Portishead et de Super Furry Animals. Evidemment, ça peut faire peur sur le papier, et j'avoue que la crainte était là, d'avoir à dire que c'était une bouse infinie. On se rassure, le disque est vraiment agréable. "A la posture, les musiciens préfèrent jouer sans complexe une musique qui doit autant à la pop bruitiste tendance surenchère qu’aux échos improbables d’un Ornette Coleman élevé à la Northern Soul sur les rives industrieuses de la Mersey." La suite sur Citizen Jazz...

Et une photo qui n'a strictement rien à voir...