Publications sur Citizen Jazz
Voici plusieurs semaines, presque deux mois, que je ne vous ai pas indiqué quels ont été les disques que j'ai chroniqué pour Citizen Jazz. Comme il y en a eu beaucoup, je vais le faire en deux fois, commençant d'abord par les coups de coeur.
On va commencer par Sylvaine Hélary. Notre chère flûtiste préférée a enregistré -on a envie de dire "enfin" !- un album sous son nom avec son chouette trio complice qui mérite le détour. Le disque est fiévreux et poétique, joyeux et politique... Bref tout ce que l'on aime, joué avec un talent fou. On peut le trouver chez Opaque Records. "Savant mélange de musiques faussement espiègles et de textes à la véhémence surréaliste, il vient rappeler que les flûtes sont du même métal que les balles." La suite sur Citizen Jazz...
On continuera avec un disque magnifique, projet très personnel de la clarinnettiste Catherine Delaunay (de Tous Dehors...) autour du poète Malcolm Lowry. Avec des musiciens magnifiques, à la hauteur des textes habités par John Greaves, elle livre un disque qu'on ne peut que conseiller. "A l’instar des poèmes de Lowry, il y a dans Sois patient car le loup une sensibilité à fleur de peau portée par des mélodies simples et intrinsèquement familières. Pour dire ces poèmes, la voix chargée de rocaille de John Greaves s’impose comme une évidence. Il roule les syllabes comme un vaisseau qui craque, avec cette scansion versatile qui ne leur donne que plus de magie." La suite sur Citizen Jazz...
Le dernier de cette fournée est le trio Marcel et Solange. Ca raconte des Histoires et c'est le coup de coeur du moment. Le disque foisonne entre écorchures électriques et musique de chambre. Très inventif et vraiment très bien réalisé... " Tout au long de l’album, le violoncelliste, également compositeur de la plupart des morceaux, impressionne par sa maîtrise et son omniprésence positive, toute en écoute et en cohésion. Quand Gabriel Lemaire donne la direction à prendre (le nébuleux « Bruges »), l’archet apporte étrangeté et profondeur à cette plaine désolée, nappée de brouillard. Marcel et Solange prend le temps de la contemplation et c’est avec une jubilation manifeste que le groupe construit un paysage, fût-il minimaliste." La suite sur Citizen Jazz...
Et une photo qui n'a strictement rien à voir...