C'est quelqu'un qui m'a dit... (qu'elle ne vendait pas)
S'il était encore besoin de ce poser la question de la puissance de la propagande quotidienne, de ces vocables repris et de l'occupation de la sphère culturelle pour donner une vision troublée, orientée, polarisée de la Société, il y aurait 100 exemples, à tout prendre.
On pourrait parler des mots qui changent : de la "prise en otage", du "pouvoir d'achat", des "territoires", des "banlieues", des "personnes en situation de handicap" ou de la "diversité", vulgaires cache-sexe politiquement orientés...
Prenons un exemple véniel, mais qui permet d'angéliques images de celles qui sont passées au zapping du 2 janvier, où Sarko, au détour d'une émission de variété de France 2 pas du tout orientée ni synonyme d'une télé aux ordres, apparait à l'image dans le jardin de son palais Louis XV, à écouter Carla se prendre pour Barbara (devenue muette et dotée d'un style ampoulé).
On ne voit qu'elle, dans les émissions populaires, celle où la vie est belle et où les oiseaux chantent, celle où la seule musique qui existe va des braiments de télé-réalité aux vagissements d'un R'n'B calibré par des baltringues sans foi ni loi.
On ne parle que d'elle et on se demande bien, si l'on se place d'un point de vue strictement vendeur et "populaire", pourquoi. Si l'on en croit les charts français de l'année 2008, on aperçoit des gens qui vendent de toutes façons (Cabrel, le premier vendeur de disque en France est à 750 000 albums sur un an, les enfoirés, Coldplay, Seal... Oui, je sais, c'est désespérant) , mais pas de Bruni dans ce classement. Malgré le battage médiatique, le disque n'est manifestement pas le succès annoncé...
Ca vaut de voir sa bobine tous les jours, et de faire des émissions spéciales, sans doute.
Et une photo qui n'a strictement rien à voir... Quoique...