Les Défrichés et Knut Rössler sur Citizen Jazz
Je prends tellement de retard que j'ai totalement oublié de vous signaler deux articles récemment parus sur Citizen Jazz, deux chroniques de disques que j'ai eu la chance d'écrire, deux disques résolument différent, et pour lesquels d'ailleurs mes jugements furent assez contrasté.
Le premier, c'est "13 à table" du collectif Auvergnat "Les Défrichés" (tiens, cela m'évoque un autre collectif, avec une certaine communauté d'idée :-) !). Un disque très agréable de la fanfare de ces jeunes musiciens.
"La fanfare dirigée par le contrebassiste Stéphane Arbon propose une musique fine et joyeuse, pleine de rebondissements, et qui ménage de la place aux musiciens. Composés de onze soufflants et une batterie, Les Défrichés permettent à Arbon de jouer sur tous les
ressorts de la fanfare classique à la rythmique appuyée, s’effaçant
parfois devant une improvisation très verticale où les trombones Felix
Gibert, David Audinet et Michel
Barbier se montrent souvent en verve, tout comme François
Arbon dont le saxophone basse est ici primordial." La suite sur Citizen Jazz...
Pour le second album, formellement joli,est malheureusement peu à la hauteur des ambitions affichés, et surtout piétine dans les pas trop ambitieux du Castel Del Monte, le château des Pouilles au Patrimoine de l'Humanité qui est l'un des berceau du métissage musicale, car trop de formes tue la forme.
"Les délicats nimbes de jazz apportés par la belle et claire sonorité
des saxophones de Rössler paraissent bien engoncés dans les formes
rigides d’une musique médiévale qui en devient factice, voire vire au
“new-age”, en contradiction totale avec le propos de départ." La suite sur Citizen Jazz...
Et une photo qui n'a strictement rien à voir...