Ursus Minor sur Citizen Jazz
Après avoir chroniqué IsWhat l'année passée, je ne pensais pas reparler Hip-Hop de sitôt pour Citizen jazz, et surtout pas d'un disque aussi hybride que le dernier album d'Ursus Minor, sorti sur le label Nato (qui reste l'un des labels les plus fascinant de ces 30 dernières années), qui offre un disque-objet qui vaudrait que l'on s'y intéresse à lui seul..
Ursus Minor est un miracle d'équilibre entre une figure du jazz-rock anglais, un improvisateur de génie (François Corneloup, dont il faut marteler qu'il est l'un des plus grand !) et deux figures de la musique noire-américaine à cheval entre Funk, R'n'B et Blues. Il en résulte un disque remarquable qui évoque Bechett comme Prince, et De la Soul comme Stevie Wonder... Tout en perdant pas sa radicalité... Autant dire qu'un tel outrage fait aux étiquettes ne pouvait qu'être apprécié par ici...
"Ursus Minor, fort de ses nouvelles rencontres et de son envie de porter haut le verbe des rappeurs invités, propose un funk chaleureux et radical, agrémenté d’arrangements de claviers signés par un Hymas très inspiré, le tout enrobé dans un pochette-objet magnifiquement illustrée" La suite sur Citizen Jazz...
Et une photo qui n'a strictement rien à voir...