Ben Syversen, Glück, Didier Levallet et Rouge Ciel sur Citizen Jazz
Plusieurs articles sont sortis sur Citizen Jazz ce que j'aie pris le temps de vous les signaler, aussi ce billet nous permettra de nous mettre à jour. Quatre albums intéressants et très différents, comme j'ai coutume de les aimer !
Commençons par l'album "dématérialisé" de Didier Levallet pour le Label "Sans Bruit" de l'ami Stéphane Berland. Dès la première écoute, cet album luxueux de l'ancien directeur de l'ONJ où l'on retrouve les inévitables Besson/Rifflet est absolument séduisant et ténébreux et constitue l'une des plus belle surprise de l'année ! "Bien qu’enregistré sans public, le disque dégage une atmosphère chaleureuse, atout non négligeable dans cet sentiment global de clair-obscur... ou bien d’« Aigre-doux » ? Placé au centre de l’album, ce titre prolonge l’habile passementerie entre lumière pastel (les soufflants) et tonalités plus crépusculaire (la base rythmique) que l’aérienne guitare de Vanek vient surpiquer. Airelle Besson y montre à quel point elle sait empourprer instantanément le propos avec une précieuse justesse, en entraînant ses partenaires toujours plus loin." La suite sur Citizen Jazz...
Continuons avec Rouge Ciel, un quartet canadien très versé dans le rock progressif et qui fait perdurer les flaveurs de Canterbury et d'autres influences très marquées. On pourra bien sur se dire que tout ceci est un peu recuit et que rien ne vaut les originaux, mais Rouge Ciel arrive en partie à renouveller le langage... "Ce joyeux mélange visite, au gré des envies, les b.o. de série B Seventies et les longues plages oniriques, rencontre improbable entre l’éther pop-électro et les cordes alcalines du jazz-rock de Mahavishnu." La suite sur Citizen Jazz...
Glück est lui aussi assez étonnant. Le trio remet sur le devant de la scène la Jungle, style phare des 90's en lui enlevant tout artefact électro. C'est un trio acoustique batterie/sax/soubassophone qui délivre les rythmes exacerbés... "Passé l’uppercut et les sautillements, on reste un peu sur sa faim devant une musique bagarreuse qui n’a d’autre but que la syncope. Mais en nommant l’album Acoustic Jungle #1, Glück ne trompe personne." La suite sur Citizen Jazz...
Finissons enfin avec Ben Syversen. Ce jeune trompettiste New-Yorkais à la tête du trio Cracked Vessel est encore méconnu en Europe ; j'ai eu la chance de le rencontrer à Rouen lors de sa tournée. Et outre un compte-rendu de ce concert, la chronique de son album auto-produit est l'occasion d'entendre sa musique dont il sera immanquablement question dans les années à venir ! "On y retrouve bien sur beaucoup l’influence tutélaire de Jim Black, mais à l’image de beaucoup des musiciens de cette génération, le trio trahit toutes sortes d’influences, du jazz le plus libre au rock le plus cru, en passant par un fumet de funk, pour distiller une musique anguleuse et très efficace." La Suite sur Citizen Jazz...
Et une photo qui n'a strictement rien à voir...