Papanosh, Minvielle... et souvenirs
Je ne suis pas trop enclin à parler de sentiments tant qu'ils ne sont pas musicaux, mais si un blog ne sert pas de temps à autre à ça, il ne sert pas à grand chose.
Quelques mots alors, qui me sont venus mardi, à l'anniversaire de Papanosh et la soirée au 106 avec Minvielle.
Pas à propos de Papanosh, ça je le réserve pour Citizen Jazz dans les semaines qui viennent.
Quand on fait des photos, même pour un concert où l'on se doit d'être autant vigilant à ce qui se joue qu'à se qui se passe (a fortiori lorsque sont en jeu la chronique ET les photos), il y a des moments fugaces où l'on s'échappe, où l'on divague, où l'on cherche le "bon moment".
Mardi était un jour particulier : c'était l'anniversaire de mes potes de Papanosh, et je venais pour la première fois depuis 10 ans de recauser dans le micro de la Radio HDR (pour Papanosh, justement). Ca réanime le canon à souvenirs, parce que si ce blog existe, si j'écris trop un peu partout, c'est en partie grâce à tout ça.
Et puis il y avait André Minvielle. Dédé. Et j'ai repensé à mon ami Jalil, parti trop tôt en octobre dernier et qui était un pilier de la radio. Jalil qui avait découvert Minvielle un jour où j'avais ramené "Nous Sommes Cernés par les Cibles" et qui n'en était pas revenu. Jalil qui passait régulièrement "Barataclau" sur l'antenne.
C'est sans doute idiot, mais quand Minvielle a joué "Barataclau", avec Raphaël Quenehen qui soufflait à ses côtés, j'ai eu l'impression d'une boucle qui se bouclait.
Et ce moment de spleen est devenu magique.